Durant le mois de juin 2026 sera présenté à Albeuve le spectacle « 1876 – L’incendie », une fresque historique et musicale sur l’incendie qui détruisit l’ensemble du village, le 20 juillet 1876. Un gros projet, porté par un comité d’organisation, de multiples commissions et de nombreux bénévoles. C’est tout un village et toute une vallée qui sont invités à se souvenir.
Le jeudi 20 juillet 1876, l’incendie a pris vers 13 h 30, à proximité de la cheminée de la boulangerie. Une heure plus tard, tout le village était en feu. Et au soir de cette tragique journée, on fait les comptes : deux morts, 165 bâtiments calcinés, 450 personnes sans-abris qui ont tout perdu. Un drame qui suscite aussitôt une vague d’émotion et de la solidarité non seulement dans le canton de Fribourg mais dans toute la Suisse.
Cet automne vous aurez la possibilité de réserver vos billets pour les diverses représentations.
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Le spectacle musical «1876 - L’incendie » est destiné à commémorer un événement tragique qui est resté dans la mémoire collective régionale comme «l’an dou fu», l’année du feu. Les sociétés à l’initiative de ce projet, comme la commission artistique chargée de le concevoir, ont la volonté de placer la musique au cœur du spectacle. Au-delà de son ambition de pédagogie historique, le spectacle sera porté par une dimension plus symbolique, tant cette catastrophe rejoint celles générées aujourd’hui par l’instabilité climatique et politique.
Avec le souci de voyager entre le local et l’universel, le spectacle souhaite inviter le public à tirer des liens entre passé et présent.
La forme du spectacle sera contemporaine, en s’appuyant sur les nouvelles technologies et sur les effets de lumières qui apporteront une véritable force évocatrice. Sur la scène, le personnage interprétant la mémoire locale appellera des acteurs de l’événement à témoigner. Parmi eux, la télégraphiste, le boulanger, le capitaine des pompiers, le syndic Castella, le curé de la paroisse, un journaliste dépêché sur place…
Une équipe artistique a été constituée afin de réaliser le spectacle. Il revient à Jean-François Michel de composer la partition musicale alors que les metteurs en scène fribourgeois David Deppierraz et Sylviane Tille ont accepté la direction artistique du projet. Quant aux recherches historiques et à l’écriture du scénario et des textes (scènes et chants), elles ont été confiées à Patrice Borcard et Pierre Savary. Cette équipe travaille depuis plusieurs mois à ce projet, avec la volonté de placer la musique (instrumentale et chorale) au cœur du spectacle. Le récit se concentrera sur l’incendie et la reconstruction du village. Sur la scène, le personnage interprétant la Mémoire locale sollicitera le témoignage des principaux acteurs de l’événement, du syndic Castella au curé Dumas en passant par plusieurs habitants, le préfet et l’ingénieur cantonal auquel fut confiée la reconstruction du village.
Sur une idée de Boris Fringeli, directeur du choeur mixte et syndic de Haut-Intyamon, trois sociétés se lancent dans l’initiative d’un projet de spectacle musical appelé à commémorer le 150e anniversaire de l’incendie du village d’Albeuve. Il s’agit de :
La Cécilienne d’Albeuve, choeur mixte paroissial (Boris Fringeli)
L’Amicale-Vudallaz, société de musique d’Albeuve-Enney (Lionel Chapuis)
Le Groupe choral Intyamon (Nicolas Pernet)
Ces ensembles ont saisi l’occasion de cet anniversaire pour réaliser un vieux rêve : monter un projet commun, capable de mettre en évidence leurs qualités musicales et leur engagement au service de la communauté. Ils ne rassemblent pas moins de 120 interprètes, conduits par trois directeurs qui sont des professionnels dans le domaine musical.
Afin de disposer de toutes les forces nécessaires au spectacle, il est envisagé de solliciter la collaboration d’enfants, ainsi que celle de la Troupe théâtrale du Groupe choral Intyamon qui interprétera divers personnages du spectacle.
La comédienne fribourgeoise Céline Cesa, connue pour ses rôles joués sur les scènes romandes depuis deux décennies participera à cette aventure de « 1876 – L’incendie » en y incarnant le personnage de la mémoire locale, sorte de philosophe voyageant dans le temps et dans l’espace.
